"...Dans le théâtre de la Grèce antique, la "skènè" était une structure rectangulaire à l'arrière de la scène.
Ce fut d'abord une structure très légère faite de bois ou, tout simplement un chiffon accroché à une corde, permettant de conserver à l'abri des regards, costumes et accessoires ;
elle devint, aux temps romains, un grand bâtiment de pierre à plusieurs niveaux..."
dessin Hervé Tougeron
Après sa création au Musée National du Sport de NICE
création labellisée Olympiade Culturelle et Grande Cause Nationale 2024
d'après l'oeuvre musicale et textuelle d' ERIK SATIE
est désormais disponible en diffusion!
conception Catherine Verhelst Hervé Tougeron
Oeuvre dessinée : Regina Pessoa Musique de création :Catherine Verhelst
Mise en scène : Hervé Tougeron
avec
Juliette Gauthier soprano
Noé Rollet baryton
Marion Abeilhou alto
Ana Garric Clarinette Basse
et Catherine Verhelst piano.
avec le soutien du CNM,
de la DRAJES Pays de la Loire (Ministère de l' Education , du Sport et de la Jeunesse)
du département de Loire Atlantique,
de la Ville de Nantes .
Etude pour un buste de Monsieur Erik Satie"
"Du Satie dans toute sa splendeur dadaïste, impliqué et baigné dans ce mouvement de révolte littéraire, esthétique et artistique du début du siècle.Dans une mise en scène à la fois mécanique, cérébrale, drôle et faussement candide, trois comédiens transportent l'écriture de Satie à travers le jeu et la chanson. Une série d'instantanés puisés dans une littérature gaie, récréative, ironique. Une spirituelle "poésie du dérisoire", à l'image de sa musique.Les morceaux choisis défilent sur des images super 8, en toile de fond, façon cinéma de Méliès. Tout Satie, ou presque, est musicalement évoqué : comédie lyrique, ballet chrétien, chants et mélodies...Une mosaïque heureuse du travail de Satie."
Dominique Viennet
"Kagel-Poursuite"
« Kagel au Musée »
Au Château des ducs de Bretagne , on peut voir Kagel-Poursuite, création « multiforme » avec theatre, vidéo, objets animes et films super 8.
Imaginé par la musicienne Catherine Verhelst et le metteur en scène Herve Tougeron , cet excellent spectacle est interprété par 4 musiciens-comediens-chanteurs-manipulateurs. Après leurs précedents spectacles sur John Cage, et Erik Satie ce spectacle surprenant est fondé sur des partitions de Mauricio Kagel qui se prêtent volontiers à une lecture theâtrale. Le public guidé à ses places sous la férule d’ étranges gardiens de musée muets, assiste tout d’ abord à un ballet d’ objets animés : piano quart de queue glissant silencieusement sur des rails, enceintes projetées vers le public, et diffusant des vagues de bruits.
sans crier gare , le spectacle a déjà débuté , avec ses artifices , ses bouffonneries langagières et ses processions de toutes sortes. Par sa dimension descriptive et provocatrice à la fois, la musique de Mauricio Kagel appelle le spectacle tout en exigeant des interprètes une extraordinaire virtuosité . De cette « Kagel-Poursuite » la musique du fantasque argentin en ressort toute ravivée. »
Franck Mallet le Monde de la Musique
"Musique(s) de Toile"
(ou la petite histoire de fiançailles inattendues...)
« …Cet opéra de chambre ne tranche entre aucun des genres Les frontières entre le cinéma, la musique, la vidéo, le théâtre et l’opéra s’effacent dans un syncrétisme artistique. Porté par les voix et les sensations, le spectateur est en apesanteur, pris dans la nasse musicale de Georges Aperghis et György Ligeti. Si la toile se fait support, c’est pour accueillir peintures et images filmées et susciter ainsi la poésie des rêves. « Coller c’est écrire » dit Apollinaire, ici le collage est aérien, proche des sens, subtil car séducteur. Un travail d’approche du spectateur minutieusement orchestré par Catherine Verhelst et Hervé Tougeron . Tous les labyrinthes ne sont pas faits pour se perdre semblent t’ils nous chuchoter à l’oreille. L’Ensemble Skênê nous présente une féérie qui fleurit comme un poème une fugue tissée de fugitif…. »
Texte d’ une critique du journal SUD OUEST
"Dans le fleuve rêvé de Jules" suivi de"Jules et la mécanique des souvenirs"
commande de la direction de la musique de RadioFrance
« Basé sur le récit autobiographique Souvenirs d’enfance et de jeunesse de Jules Verne, Jules et la mécanique des souvenirs utilise le chant, la voix, la musique et l’image pour mettre en scène le labyrinthe de la mémoire liquide de l’auteur. Avec poésie, Jules Verne y raconte son rapport à l’eau, du fleuve à la mer, se laissant séduire par l’appel des profondeurs…
Le spectacle suscite l’émerveillement musical, sonore et visuel. Les miroirs d’eau et la projection de vidéos accompagnent la narration et transportent le spectateur dans un voyage à travers l’espace et le temps des souvenirs. » Concertclassic.com